Il est rare toutefois que l’ensemble d’un texte soit totalement hermétique, souvent, nous reconnaissons au moins quelques mots, quelques lettres. Il faut alors essayer d’identifier lettre à lettre ce qui nous manque, pour retrouver le sens caché derrière ces caractères.

La transcription est aussi une pratique intéressante lorsque l’on se frotte à ces actes. Elle demande un peu plus de temps, mais permet de revenir plus rapidement sur un acte par la suite. Dans votre logiciel, vous allez inscrire le texte de l’acte en dessous de l’image. Lorsque vous voudrez relire l’acte, vous n’avez plus besoin de vous frotter à l’écriture difficile à lire du curé ou de l’officier d'État-Civil, vous pouvez plus simplement reprendre le texte transcrit.


La transcription facilite la relecture d’un acte, mais si celui-ci n’est pas bien écrit, il faut un peu de temps pour le lire. Aussi voici quelques conseils pratiques qui vous permettront de lire un acte plus facilement :

  • Zoomez et recadrez l’acte autant que nécessaire pour bien distinguer les lettres les unes des autres et les comparer facilement avec les lettres que vous reconnaissez.
  • Entrez dans un système d’écriture : un registre est souvent tenu pendant plusieurs années par une même personne. On peut donc apprendre à reconnaître la façon dont celle-ci forme ses lettres, pour retrouver plus facilement la signification d’un mot illisible au premier abord. Pour cela, il ne faut pas hésiter à lire plusieurs actes du même registre, pour entrer en quelque sorte dans son système d’écriture, et mieux comprendre la graphie utilisée.
  • Repérez les formules connues : les formulations employées dans les actes d’état civil, et les actes des registres paroissiaux avant eux sont très souvent les mêmes. Ainsi, on peut s’appuyer sur ces formulations pour repérer des lettres, et ensuite, en reconstituant lettre à lettre les mots que l’on ne trouve pas, lire ce qui nous semblait illisible au premier abord.
  • Ayez une grille des abréviations à portée de main, pour retrouver tout de suite le mot dont il s’agit. Cela peut être les mois, les professions, les titres, les prénoms, ou encore des indications sur le statut de la personne. Il faut alors essayer de voir à quel type d’information cela fait référence. Nous vous conseillons de vous reporter à celle proposée par le guide de généalogie : http://www.guide-genealogie.com/guide/abreviation.html.
  • Lisez à voix haute : l’acte que vous transcrivez est forcément un texte cohérent, et la lecture à voix haute vous permet d’entendre sonner le texte et de vérifier qu’il a un sens. Cela rend également possible la reconnaissance d'un mot qui, a l'écrit, ne vous disait rien : comme nous, nos anciens étaient parfois brouillés avec l’orthographe et la grammaire ; en lisant l’acte à voix haute, la succession des syllabes peut vous permettre d'entendre se former le mot.

Plus d’informations sur la transcription dans Généatique ici : http://blog.geneatique.com/post/Nouveaut%C3%A9-2020-%3A-l-aide-%C3%A0-la-transcription

Le numéro 89 de Généatique Info aborde également tous ces sujets de transcription et de lecture des actes anciens : https://boutique.cdip.com/content/abonnement-geneatique-info-un-an