L’Etat-Civil n’est pas la seule source à la disposition des généalogistes : certains documents administratifs peuvent faire avancer les recherches.
R comme Recensement de population
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Depuis l’Antiquité les dirigeants aiment à connaître le nombre de leurs sujets.
Aussi les plus anciens recensements dont nous ayons gardé la trace datent de l’Egypte des Pharaons et de la Chine des Han.
Ils permettent de déterminer les revenus du pays, ainsi que le nombre de soldats mobilisables.
En France, le premier recensement à l’échelle nationale a eu lieu en 1328 : c’est «l’état des paroisses et feux de bailliages et sénéchaussées de France », demandé par Philippe VI de Valois (1293-1350), pour des raisons fiscales.
Malgré plusieurs tentatives de recensement tout au long de l’Ancien Régime, il faut cependant attendre le début du dix-neuvième siècle pour voir cette pratique être organisée de façon plus régulière et systématique : institués en 1801, les recensements avaient lieu en théorie tous les cinq ans.
Dans la pratique ils ont été réalisés entre 1831 et 1946, avec plus ou moins de lacunes selon les départements.
Depuis, le procédé a été revu.
Un recensement reste toutefois une opération permettant de dénombrer une population, pour mieux la connaître au point de vue démographique, mais aussi statistique.
Pour cela, ils ne se contentent pas de recueillir le nombre d’habitants, mais peuvent également collecter l’âge, la profession, les conditions de logement, les déplacements quotidiens, la religion, la langue, le nom et le prénom,…
Au cours du temps, la nature des renseignements recueillis a varié.
Leur fiabilité est parfois sujette à caution : les âges indiqués aux agents recenseurs sont parfois des estimations, le prénom d’usage est noté, et ce n’est pas toujours celui de l’Etat-Civil, etc.
Cependant, ces documents, qui sont conservés par les archives départementales, sont librement consultables 75 ans après leur réalisation, et ont souvent été numérisés.
Ils permettent ainsi de reconstituer aisément une famille à une date donnée.
Ce sont donc des outils très pratiques pour le généalogiste.
Dans les grandes villes, il vaut mieux toutefois connaître l’adresse exacte des personnes que l’on cherche, pour ne pas avoir à lire l’ensemble d’un document de plusieurs centaines de pages à la recherche d’un patronyme.
Dans Généatique, vous pouvez saisir les recensements sur la fiche détaillée de la personne, en notant la commune,l’adresse exacte, l’année, mais aussi le quartier, le numéro de la maison, celui du ménage et de l’individu.
Et avec Généatique 2020, vous n’avez plus besoin de recommencer la saisie sur toutes les fiches des membres de la famille.
L’option de copie des événements permet de dupliquer un événement saisi sur les fiches de votre choix.
