Généatique, Logiciel de généalogie

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La famille généatique

Descendez-vous de Charlemagne ?

Aujourd’hui une confession intime, une de celles qu’on fait après la deuxième mug de thé du matin, quand le cerveau commence enfin à accepter que la journée a commencé. L’autre soir, je me suis (re)lancé dans une activité que je qualifie de sport de l’extrême pour noctambules : la généalogie. La plus sportive, celle où on remonte une branche… Vous savez déjà que c’est un peu comme une enquête policière, mais où toutes les victimes, tous les témoins et tous les coupables sont morts depuis des siècles. On passe des heures à traquer un ancêtre dans les registres numérisés, les yeux piquant à force de fixer l’écran, pour enfin trouver l’acte de mariage… et découvrir que les noms de ses parents sont ‘Jean et Marie’. Avec 30 couples ‘Jean et Marie’ dans le village à la même époque. Merci Jean et Marie, ça va être simple.

La surprise

Et puis, au détour d’un acte de mariage en latin de curé, la surprise. Je ne descends pas de Charlemagne par une, ni deux, mais bien trois branches différentes. Le choc. Sur le coup, mon cerveau a fait une triple boucle piquée. Moi, qui considère que réussir à faire manger des légumes à mon ado est une victoire digne de la bataille d’Austerlitz, j’aurais du sang de l’Empereur à la barbe fleurie (Qui en fait avait plutôt des moustaches, et pas tellement de barbe, comme les nobles de cette époque, d’après ce que j’ai lu !). J’ai immédiatement regardé mes mains différemment, m’attendant presque à y trouver un sceptre, ou au moins une grosse chevalière en or. Déception. Juste une tache d’aquarelle.

Mais une fois l’euphorie retombée, une question plus profonde a commencé à germer, une de ces interrogations parfaites pour ce blog des divagations : et si cette lignée impériale, loin d’être un ticket d’or pour la noblesse, était en fait le ticket de tombola le plus commun de l’Histoire ? Et si, au fond, nous étions tous en train de nous ignorer poliment dans la file d’attente de la boulangerie, alors que nous sommes tous des descendants de “Papy Charles” ?

Charlemagne : L'Empereur qui était aussi une Start-up Familiale

Pour comprendre ce bazar généalogique, il faut revenir à la source : le grand Charles lui-même. Charlemagne n’était pas qu’un empereur avec une barbe fleurie et une passion pour les conquêtes. C’était aussi, et surtout, un super-géniteur. Officiellement, on lui connaît au moins 18 enfants, nés de 8 épouses et concubines différentes. Il avait une politique de croissance démographique très… personnelle.

Il ne s’est pas contenté de leur laisser un bout d’Empire en héritage. Il a utilisé sa progéniture comme des pions stratégiques sur le grand échiquier de l’Europe. Son fils Louis a hérité de l’Empire, ses autres fils sont devenus rois en Italie ou en Aquitaine, et ses nombreuses filles ont été mariées aux ducs, comtes et autres grands seigneurs du royaume. C’était la meilleure méthode de fusion-acquisition de l’époque : pas besoin d’OPA hostile quand on peut simplement envoyer sa fille Rotrude épouser le duc du coin.

Résultat : en une ou deux générations, le sang de Charlemagne ne se trouvait plus seulement dans le palais d’Aix-la-Chapelle, mais dans toutes les cours d’Europe. C’était un véritable “Big Bang” généalogique. Le génome carolingien s’est répandu plus vite qu’une rumeur à la machine à café.

La Grande Pyramide (Inversée) de nos Ancêtres

C’est là que les choses deviennent amusantes et qu’on sort la calculatrice. Laissez-moi vous refaire la démonstration : vous avez 2 parents. C’est simple. Eux-mêmes en ont 2 chacun, ce qui fait 4 grands-parents. Puis 8, 16, 32, 64… C’est une croissance exponentielle. Si on continue ce petit jeu en comptant environ 3 à 4 générations par siècle, quand on arrive à l’an 800, l’époque de notre Empereur, on devrait avoir un nombre théorique d’ancêtres qui se compte en milliards de milliards. C’est un chiffre avec tellement de zéros que votre banquier s’évanouirait.

Or, à cette époque, la population mondiale était estimée entre 250 et 300 millions de personnes. On a donc un “léger” problème. Comment peut-on avoir plus d’ancêtres que d’êtres humains sur la planète ? Sommes-nous le fruit d’une illusion mathématique ?

Non, la réponse est juste un peu moins glamour : bienvenue dans le monde merveilleux de l’implexe, aussi appelé “effondrement du pedigree”.

L'Implexe pour les Nuls

L’implexe, c’est tout simplement le moment où votre arbre généalogique, au lieu de s’étendre fièrement comme un chêne centenaire, commence à se recroqueviller sur lui-même comme un bonsaï bien entretenu. Pourquoi ? Parce que nos ancêtres n’avaient pas Tinder. Ils se mariaient avec les gens qu’ils connaissaient. Et dans un village agricole de 200 âmes au plus profond des Flandres, les options étaient limitées. Votre arrière-arrière-grand-tante Gertrude a donc très probablement épousé son cousin au troisième degré, Albert.

Conséquence : Gertrude et Albert, qui avaient des grands-parents en commun, apparaissent plusieurs fois dans votre arbre. Ils occupent plusieurs “cases” d’ancêtres. Votre nombre d’ancêtres réels est donc bien inférieur au nombre théorique.

Et ce phénomène n’est pas réservé aux roturiers ! Les nobles en étaient (en sont encore ?) les champions du monde, toutes catégories confondues. Pour “garder le sang pur” (et surtout les terres et les titres dans la famille), ils pratiquaient l’endogamie à un niveau olympique. L’exemple le plus célèbre et le plus caricatural est celui des Habsbourg. À force de mariages entre oncles et nièces, cousins et cousines, ils ont fini par développer une mâchoire proéminente, le fameux “prognathisme des Habsbourg”, qui est devenue une sorte de signature familiale. Charles II d’Espagne, le dernier de la lignée, était tellement consanguin qu’il était un puzzle génétique à lui tout seul. Son arbre généalogique ressemblait moins à un arbre qu’à une couronne de lauriers, tout y étant entrelacé. Vous pouvez lire mon article sur les implexes en suivant ce lien.

De la Couronne à la Charrue : La Démocratisation du Sang Bleu

Le contexte

“Ok,” me direz-vous, “je comprends pour les nobles, mais moi, mes ancêtres étaient de modestes paysans, mais vraiment modestes alors !” C’est là que la magie de l’Histoire opère. Le sang royal n’est pas resté confiné dans les châteaux forts.

Imaginez un comte du XIIIe siècle, descendant de Charlemagne. Il a cinq fils. L’aîné hérite du titre et du château. Le second entre dans les ordres. Le troisième part en croisade et ne revient jamais. Que font les deux derniers ? Ils n’ont pas de terres. Ils doivent se débrouiller. L’un épouse la fille d’un riche marchand, faisant entrer son “sang bleu” dans la bourgeoisie. L’autre, moins chanceux ou plus rebelle, s’éprend d’une femme du peuple et ses enfants deviennent des artisans ou des paysans. Multipliez ce scénario par des milliers, sur des centaines d’années, et vous assistez à une dilution progressive mais inéluctable du sang royal dans l’ensemble de la population.

Une autre des raisons pour lesquelles presque tous les européens d’aujourd’hui descendent de Charlemagne est que parfois les paysans étaient répertoriés dans les registres comme faisant partie de la maison de leur seigneur. Raccourci très direct vers la noblesse…

Découverte & résultats

Pour résumer, on descend tous plus ou moins des mêmes personnes vivants vers l’an 900 et ayant eu des descendants. C’est déjà une chose.

De plus, Charlemagne ayant eu un nombre plutôt important de descendants, c’est encore plus probable de descendre du fameux empereur. Mais il faut quand même ajouter qu’il n’a pas eu autant de petits-enfants que cela, il était réticent à marier ses filles pour des raisons politiques, et son fils (leur frère donc) Louis les a “invitées” à se retirer dans leur couvent à la mort du père.

Mais quand même, grâce à ce brassage, des généalogistes ont pu prouver que des personnalités aussi variées que la reine Elizabeth II, l’acteur Christopher Lee (qui était d’ailleurs un expert sur son ancêtre Charlemagne), l’écrivain J.R.R. Tolkien, et même le président américain Barack Obama par sa mère, descendent tous de l’Empereur. Vous vous rendez compte ? Le créateur du Mordor et le 44e président des USA sont des cousins très, très, très éloignés. Mais ce ne sont que des exemples, il y en a beaucoup beaucoup d’autres…

Et comment cette soudaine parenté se découvre-t-elle ? On remonte, on remonte et on retrouve une ancêtre (souvent) avec un nom à particule. En Allemagne, en Belgique, en France… Et quand on continue à fouiller ses ancêtres en particulier, on s’aperçoit que non seulement la particule reste, mais qu’on trouve des titres, puis un blason. Bref voilà une lignée noble. Et alors, même si les registres paroissiaux sont devenus rares ou inexistants à ces périodes, la généalogie des nobles est relativement bien documentée… Pour moi c’est un censier (locataire exploitant agricole) du nord de la France près de Courtrai(B), Pol Coisne, qui a épousé une demoiselle UUTKERKE DE EMSRODE vers 1475, par exemple…

Tant pis pour les généalogistes qui ne s’occupent pas beaucoup des lignées maternelles, car c’est par les femmes que l’on retrouve ces lignées nobles puis royales, le plus souvent…

Une cense restaurée dans le Hainaut.

Alors, que faire de cette royauté retrouvée ?

Au final, découvrir qu’on descend de Charlemagne par une, deux, trois ou même quatre branches, c’est une anecdote amusante, un excellent moyen de briser la glace en soirée (“Salut, moi c’est Anne-Noëlle, et mes ancêtres ont fondé l’Europe. Et toi ?”). Euh… En fait non. Mais cela ne nous rend pas spéciaux. Au contraire, cela nous rend extraordinairement normaux.

C’est la preuve ultime que nous sommes tous connectés. Chaque être humain est une mosaïque vivante, un patchwork génétique tissé avec les fils de rois et de reines, de paysans et de bergères, de Vikings et de moines, de héros et de parfaits inconnus. Poétique, non ? Charlemagne n’est qu’un des milliers de fils qui composent notre tapisserie personnelle. Mais comme il était bien documenté et qu’il a eu beaucoup d’enfants, il est le fil le plus facile à retrouver.

Alors, forte de cette quadruple ascendance impériale, qu’est-ce que je vais faire ? Probablement comme vous dans la même situation, pas grand-chose. D’autant que je ne fais pas de la généalogie pour me prévaloir de quoi que ce soit. Je vais continuer ma “noble” quête pour faire manger des légumes à mon plus jeune fils, je vais continuer à oublier où j’ai mis mes clés et à “divaguer” sur ce blog. Mais peut-être avec un peu plus de panache. Après tout, il faut bien faire honneur à l’héritage de Papy Charles.

Et maintenant, la parole est à vous ! Plongez dans votre histoire familiale. Vous pourriez y trouver des surprises bien plus folles qu’un fameux empereur. Un pirate ? Une inventrice méconnue ? Un alchimiste ? Racontez-moi vos trouvailles les plus insolites en commentaire, j’ai hâte de lire vos propres divagations historiques !

En prime, je vous ai préparé un petit tuto pour mettre en évidence dans Généatique vos ancêtre célébres et le nombre de degrés qui vous séparent.

rechercher un lien de parenté

Entre 2 personnes de votre généalogie, dans le même fichier… [précision du 21/11/2025]

Commencez par amener l’écran de calcul de parenté : menu Rechercher puis Recherche de liens de parenté.

Sélectionnez ensuite dans la partie du haut les 2 personnes aux extrêmes, comme Charlemagne et moi… Et lancez la recherche !

Après une minute, vous obtenez les liens trouvés entre les 2 personnes sélectionnées plus tôt.
Avec le nombre de générations qui les séparent !

Et si vous demandez la réalisation du graphique, vous obtiendrez quelque chose qui ressemble à ceci, j’ai sans doute personnalisé le modèle d’arbre utilisé. Et en plus, je n’en montre ici qu’un bout car il est très haut (39 générations !). 

Et voilà…j’espère que vous obtiendrez vous aussi des résultats intéressants avec cette fonction.

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42 réponses

  1. Bonjour, j’apprécie vraiment votre auto-dérision; je me sentais tellement seul avec papy Charles et c’est tellement bien résumé cette mosaïque ancestrale;
    pour me consoler je me suis concentré sur Papy Michel Villedo grand bâtisseur du Château de Vaux-le-Vicomte. Quel ascension pour un maçon de la Creuse !
    Mais pour en revenir à Charlemagne il avait des contemporains fort heureusement, le mystère demeurera cependant sur les origines de certains ancêtres issus de petites familles, souvent dans la servitude ou esclaves qui n’ont pas eu droit aux traces écrites de leur existence. Bonne recherche

  2. Bonjour Anne-Noëlle,
    Merci beaucoup pour cet article plein d’humour!
    Merci à la petite-petite-petite… cousine!
    Bonnes recherches, et bon succès pour les légumes chez votre fils, ne vous inquiétez cela viendra avec le temps.
    Aussi une descendante de “Papy Charles”
    Andrée

  3. Merci une fois de plus Anne-Noëlle pour un article, qui étoffe et documente mes explications lors des ateliers Généalogie que j’anime.
    Moi aussi, j’ai le Papy Charles dans ma généalogie. Pour le moment, j’ai trouvé sur je descends de deux de ses fils.
    Bonne suite, chère cousine, très très éloignée.

  4. Bonjour,
    Votre article nous montre bien le parcours ardu mais souvent plein de petits bonheurs que suit le généalogiste.
    Il montre aussi la grande modestie à afficher lors de découvertes de personnages connus sinon illustres dans nos ascendances. En effet. Réfléchissons à nos réactions lorsque nous trouvons de grands bandits chez nos ancêtres !
    Heureusement la génétique nous apprend que le brassage des gènes à chaque génération nous donne fort peu de chances de retrouver un tout petit caractère commun avec un aïeul de la (2)puissance nième génération … même si cela est possible. De plus l’environnement jouant sur notre matériel génétique et nos comportements, nous avons encore moins de chances de répéter une même destinée.
    Bref, nous sommes ce que nous faisons de nous-mêmes 😇😈🤡
    Merci pour vos articles.
    Sylvie

  5. Bonjour Madame,
    Merci pour cet article que j’ai lu avec « gourmandise » et intérêt. J’ai beaucoup apprécié votre humour qui en rend la lecture plus aisée en general lorsqu’il s’agit de généalogie et en particulier quand vous évoquez la notion d’implexe. Encore merci pour cet article. Je vais de ce pas utiliser la fonctionnalité de GÉNÉATIQUE.
    Bien cordialelent

  6. Merci pour cet article écrit avec beaucoup d’humour, de pédagogie et de sagesse.
    Permettez moi de répéter cette phrase prononcée il y a quelques décennies par un humoriste : ” Il descend de Charlemagne, oui, par l’escalier de service”.
    PS : Bon courage pour votre ado, mais rassurez vous, ça viendra , c’est du vécu.

  7. bonjour, j’ai aussi lu dans un magazine que parfois une fille n’était pas jolie et que aucun noble ne voulait l’épouser. Et donc le seigneur la mariait à des gens plus simples. La fille était casée, et le simple montait dans la noblesse.

  8. nous avons rencontre Charlemagne par les ancêtres TALARU LEVIS de la genealogie MOUTERDE de la mere de Marie Claude GOIRAND et par le GRESIVAUDAN la famille GUILLAUDIN PAPET AUJARD GUILLAUDIN allies au ALLEMAN et BAYARD cote Alain Goirand branche paternelle

  9. Probablement que d’autres chercheurs ont trouvé également avoir comme sosa un des enfants d’un couple constitué d’un homme du peuple, ses parents sont des sosas) let d’une femme (qu devient donc sosa par le mariage) issue d’une partie de jambes en l’air (bref, une batarde) avec un noble De Saint-Julien.
    Les numéros sosa s’emballent donc du côté des parents de cette fille de la noblesse et une question se pose (comme plusieurs issus des mêmes sosas), est-il juste que tous les parents Saint-Julien soient avec leurs épouses des sosa à part entière, remontant jusqu’alors en 1150?
    Bravo pour rechercher l’ancêtre Charlemagne mais malheureusement ce n’est pas si facile!

  10. Bravo Cousine au XXL-ième degré pour votre humour, un atavisme belge ; Je descends aussi de Charlemagne entre autres !
    Les recherches généalogiques révèlent aussi de cocasses anecdotes, mais sur mes 45 aïeux partis pour les Croisades en Terre Sainte, la plupart sont revenus et continuer de procréer ; Quand ils revenaient, ils découvraient parfois que leurs biens étaient spoliés par un membre de la famille ou que leur épouse s’était éprise d’un troubadour en viole d’amour. Aurais-je choisi l’excommunication à leur place pour éviter ces aléas ?

  11. Il paraît que je descends par 2 branches de Guillaume Le Conquérant. Je vais peut-être aller revendiquer des terres en Angleterre… Merci pour votre article, aussi intéressant que les autres.

    1. Bonjour Patrick, ma femme aussi par Etienne LE LIEVRE DE LA PREVOTIERE x à Tinchebray (61) le 23/11/1737 avec Hélène Marie Elisabeth le BARBAY ; le BARBEY ; le BARBÉ.
      Leur fils Antoine François est avocat, Juge de paix Tinchebray
      info : avocat élu juge de paix canton de Tinchebray, président du Conseil généaral de l’ Orne (1803-1804), maire de Tinchebray (1804-1808).AD Orne série M dossier 258.
      Dominique Languillat

  12. bonsoir je viens de lire votre article fort intéressant sur Charlemagne, comme vous l’expliquez très judicieusement, il m’est arrivé la même aventure et cest bien par une femme, mon arrière grand mère paternelle que ma famille se trouve descendre de richard tardy de montravel croisé chevalier, mort à Bouvines sous le règne de Philippe auguste au 13 ème siècle

  13. bonsoir, pour ma belle-mère elle descend de Charlemagne par 2 branches, et sur les généalogies familiales que je fais depuis 50 ans elle est la seule pour le moment à arriver à Charlemagne . il y a un bagnard côté du beau père, un émigré au Canada côté belle mère. j’ai 5 généalogie en route: celle de papa, maman, de la 2ème épouse de papa, du beau père et de la belle-mère. j’aide aussi une amie à faire sa généalogie.
    j’en suis passionné

  14. Bonjour, du côté de mon mari le même cas. Pour ma part c’est arrivé plusieurs fois aux environs du 16° siècle, avec des notaires qui se marient avec des nobles demoiselles, j’en ai déduit qu’ils avaient de l’argent et elles plutôt désargentées, chacun y trouvaient leur compte ! pas très romantique

  15. J’ai apprécié le style humoristique de cet article. Moi aussi je descends de Charlemagne, par cinq de ses enfants. Et également, entre autres, de Saint-Louis, Guillaume le Conquérant, Clovis, Pompée, une dizaine d’empereurs romains, Alexandre le Grand, Attila,… Darius et Cyrus, et une trentaine de pharaons ! Comme quoi nous sommes cosmopolites et que le racisme n’a aucun sens.

  16. Bonjour, j’ai retrouvé, par les femmes effectivement, la lignée issue de Charlemagne pour ma femme. Je me suis donc amusé à prolonger les recherches pour les ancêtres de Charlemagne. Je suis arrivé à une situation invraisemblable: sauf erreur de ma part et/ou des historiens, Charlemagne serait issu de Hector 1er de Troie et Andromaque de Thèbes (environ 1200 av. J.C.). Est-ce possible?

    1. Bonsoir,

      Remonter à Charlemagne est une chose. Revendiquer une descendance antique en est une autre, surtout qu’il s’agit ici de mythologie ! Descendant moi-même de Charlemagne par mon père et ma mère, j’ai essayé de poursuivre mes investigations généalogiques sur l’ascendance de notre aïeul commun. Grâce à une documentation sérieuse provenant des ouvrages de l’excellent Christian SETTIPANI, j’ai pu aller jusqu’aux sénateurs gallo-romains du IVe siècle. Je me suis arrêté ici à cause de la tria nomina, une technicité difficile à mettre en place sur Généatique (à chaque génération, les patronymes changent…).

      Petit conseil pour celles et ceux qui souhaitent se plonger dans leurs aïeux nobles avant le XIIIe siècle : consulter les cartulaires. Même si les actes sont pour la plupart en latin, avec les outils en ligne de traduction, on peut “facilement” poursuivre ses recherches ancestrales.

  17. Bonjour, Article très intéressant et plein d’humour! Moi aussi j’ai trouvé papy Charlemagne dans ma généalogie, je descends de son fils roi d’Italie par l’intermédiaire de la famille Chantelot du Bourbonnais. J’ ai aussi rencontré Hugues Capet, Guillaume le conquérant, et Archambaud VIII sire de Bourbon entre autre, quand on tire le fil, on ne s’arrête pas!

  18. Bonjour. eh oui, moi aussi et de biens d’autres rois et illustres, ma femme également, encore plus chez elle d’ailleurs, mais ça l’indiffère. On a d’ailleurs aussi des ancêtres communs, mais vieux, très très vieux … Tout ça est bien joli, mais tellement bizarre qu’après mes premiers essais un peu pataud de partage aves des proches ou des amis, ça s’est soldé par des réactions bizarres, suspicion de vantardise et autre quolibets sympatiques, au point que je n’ose plus en parler autour de moi … Ce n’est pas “la Gloire de mon Père”, mais moins poétiquement la rançon de la Gloire !!

  19. Bonjour,
    Ce sujet fake news, mais évidemment très vendeur, a été lançé par M.Beaucarnot, par ailleurs éminent généalogiste, qui a choisi cet étendard pour vendre ses livres. Cela s’appuie sur les raisonnements statistiques largement biaisés et qui fonctionneraient tout aussi bien sur la question “descendez-vous du pire violeur d’enfants de l’époque carolingienne ?”. Mais évidemment c’est tout de suite moins porteur…
    C’est certainement vous ne descendez ni de l’un, ni de l’autre, mais de quelques petites communautés villageoises françaises, car nos ancêtres se mariaient localement
    Libres évidemment à chacun(e) de tomber dans ce piège commercial
    Cordialement

    1. Bonsoir,

      Pourtant, quand les sources vous permettent de réellement remonter vers notre aïeul commun, cette “fake news” n’en est plus une… L’article explique bien comment d’un individu lambda on arrive au plus haute strate de la société médiévale. En effet, Monsieur BEAUCARNOT est un généalogiste qui veut vendre ses produits. Pour moi, ce n’est pas un “généalogiste savant”. Il ne creuse pas entièrement la question, comme le font certains chercheurs comme Christian SETTIPANI, Karl Ferdinand WERNER (entre autres). Il est vrai que plus nous remontons dans le temps et plus nous sommes confrontés à la disparité des sources et quand celles-ci existent, faire attention à ce qu’elles ne soient pas tronquées voire fausses.

      En outre, nos ancêtres n’étaient pas tous statiques et certains mariages n’étaient pas tous égaux. A titre d’exemple, j’ai un aïeul qui ne savait pas signé et était tellement pauvre que je me demande même s’il était propriétaire de sa fourchette ! Et pourtant, ce petit manouvrier briard s’était marié avec la fille d’un jardinier de château. Ce jardinier était issu d’une lignée de jardiniers qui de génération en génération se déplaçait d’une demeure historique à une autre. Mais revenons au beau-père de mon pauvre manouvrier briard. Ce beau-père avait contracté mariage avec la fille d’un huissier royal et de là, je me suis retrouvé au sein d’une famille de la bourgeoisie columérienne, dont la filiation est prouvée depuis le milieu du XVIe siècle. Celle-ci a donné des marchands, des gestionnaires de patrimoines ecclésiastiques… Le premier ancêtre connu de cette famille, François de BEAUFORT, était marié à la belle-sœur du seigneur de Joisel dans la Marne. Bref, ceci n’est qu’un exemple parmi tant d’autres qui se retrouve sur mon arbre généalogique. Pour simplement vous dire qu’il est assez “simple” de remonter vers Charlemagne, quand les sources nous le permettent.

      Peut-être que de votre côté vous n’avez pas encore eu cette “chance” de pouvoir remonter aussi loin. Mais parfois, il suffit de lire correctement les actes et de voir l’évolution du statut social de nos ancêtres. A titre d’exemple : vous avez une famille où vous n’avez que des vignerons et des manouvriers. Tout d’un coup, vous avez dans cette même famille, un ancêtre qui était taillandier. Certes, cette profession est artisanale et ne mérite guère d’attention et pourtant, cette indication sociale peut cacher autre chose. Pourquoi dans cette famille où les métiers paysans sont rois, vous offrent sur un plateau un taillandier ? C’est que l’un des ancêtres de cet individu avait une profession liée à l’artisanat ou un à métier plus intellectuel. Les ancêtres de ce taillandier ont pu créer des liens professionnels et amicaux, permettant à leurs propres descendants de profiter de ce tissage social pour se positionner socialement. Ainsi, ce taillandier a pu tirer son épingle du jeu en faisant une formation chez un oncle / un cousin. Inconsciemment, les gênes transmettent des choses que l’on ne peut parfois guère expliquer : c’est la psychogénéalogie. Certaines personnes y croient, d’autres non. Personnellement, j’y crois, d’où ma longue tirade.

      Pour dire simplement que malgré les différents brassages sociaux et les nombreuses migrations ancestrales, il est tout à fait possible de descendre de Charlemagne.

  20. Merci pour cet article. J’ai également réussi à retrouver des liens jusqu’à l’empereur à la barbe fleurie et récupérer ainsi quelques gouttes de sang carolingien. De la quantité de fillot(e)s que « Pépé Charles » -je peux bien l’appeler ainsi maintenant qu’il est de la famille- a eu avec ses partenaires je partage une ascendance à la 36e génération par les hommes d’armes De RELY.

    1. Oui, bien sûr, cette fonction existe dans le logiciel depuis 2005 au moins, je n’ai pas été charché plus loin…. Vous avez essayé ?

  21. Très sympa ce billet ! Cest drôle comme on découvre que nos ancêtres, même modestes, font partie de cette immense mosaïque. Pour ma part, je descends dun boulanger réputé pour sa brioche… et dun certain Robert le Fort, charcutier, dont personne ne sait rien faire ! Ça me rappelle larticle, on se retrouve tous dans cette immense tapisserie, avec des racines parfois plus rustiques mais tout aussi fascinantes. Merci pour ces anecdotes qui rendent la généalogie encore plus amusante !

  22. Merci de cet article si vrai et avec un style qui fait du bien !
    Pour moi, 4 ou 5 branches qui remontent vers papy Charles…et un ancêtre commun avec mon épouse : Richard 1er, duc de Normandie…du coup, nous sommes allés voir sa pierre tombale dans l’abbaye de Fécamp !!
    Salut amical.

  23. Merci !
    Cet article devrait être lu par tous ceux qui désirent vraiment retrouver leurs origines et comprendre les mécanismes facilitant leurs recherches.
    On ne devait pas être loin de la vérité lorsque l’on nous faisait réciter en Guadeloupe (en 1969) : “Nos ancêtres, les Gaulois” 🙂
    Depuis que j’explore le côté “origine socio démographique” des Antillais d’aujourd’hui, j’ai l’impression que 80 % d’entre eux ont un ancêtre commun et …. Normand.
    Marlus

    1. Finissez vite de rassembler les preuves pour votre travail, c’est très très intéressant ! J’ai hâte d’en lire davantage.

  24. Félication pour cet article plein d’humour qui m’a beaucoup intéressé. Beaucoup de personnes sont septiques pour ce cousinage. Pourtant plusieurs généalogistes nous font découvrir leur lignée et arrivent grâce aux nobiliaires à Charlemagne. En Bretagne beaucoup descendent aussi de Nominoé, Erispoé et autres rois bretons. Il serait interessant de trouver un cousinage entre ces rois bretons et ” Papy Charles”.

  25. Bonsoir à tous,

    Il serait intéressant de regrouper toutes nos données généalogiques sur ce sujet sur une base de données collaboratives et scientifiques, avec toutes les preuves nécessaires et précises. Comme ceci a été le cas avec le sang de Hugues CAPET (capédia) ou le sang de Saint Louis (Genroy).

    Malheureusement, le base de données capédia est devenue avec le temps trop commerciale et celle-ci souffre cruellement de sources permettant de prouver toutes ces filiations.

    Les sources sont primordiales quand nous sommes chercheurs ! Si chacun de nous les indiquait toutes d’une manière précises, concises, nous pourrions offrir la plus belle et complète descendante existante.

    Geneanet est un bel outil mais bien souvent, je trouve des données tellement absurdes que je me demande même comment leurs auteurs ont-ils pu les publier. La généalogie est une science de l’exactitude. Redonnons toutes ses lettres de noblesse à cette passionnante enquête historique.

  26. Bonjour,
    Je possède la version 2026, en faisant la manip, il m’est impossible de rajouter le nom de Capet ou autres rois, car ils ne sont pas enregistrés dans ma généalogie!

    1. Oui, j’ai rajouté ce matin dans l’article la précision qu’il fallait que les 2 personnes soient présentes dans mon fichier de généalogie.
      Bonne journée !

  27. Passionnantes ces histoires autour de Charlemagne. Je n’ai pas cherché, mais pourquoi pas ?
    Un de mes “cousins” bretons nous a trouvé des ascendances avec Guillaume le Conquérant à la 30è génération pour moi. J’en suis bien contente car je me passionne pour l’histoire de la Normandie et de ses ducs, celle des Plantagenêt, d’Aliénor d’Aquitaine, etc. Et j’ai un faible pour la langue anglaise, qui est une “cousine” du français.
    J’ai aussi une hypothèse, dont je ne sais pas si d’autres personnes s’y sont attardées : les personnes les plus pauvres étaient à même de ne pas avoir une importante descendance, du fait de la malnutrition, des maladies… Il fallait un minimum de biens pour survivre, surtout sur plusieurs générations. Bien sûr les grandes épidémies, les maladies, les accidents et la mortalité infantile touchent toutes les catégories sociales, donc je lance cette bouteille à la mer que les plus riches avaient plus de chances d’avoir une descendance après plusieurs générations.
    Donc Charlemagne aurait plus de descendants que n’importe quel de ses contemporains.
    Merci à tous pour vos contributions

  28. Mais que vient faire ce nom “Capet” totalement anachronique ?
    Capet est le surnom de Hugues vivant au Xe siècle mais qui ne lui a été attribué qu’au XIe.
    C’est un surnom personnel non transmis à sa descendance, et encore moins à son ascendance.
    Charles le Grand (Charlemagne) comme la plupart des personnes à cette époque n’avait pas de nom de famille.

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